Extrait

Dans les années qui suivent la défaite référendaire de 1995, le Québec a connu un moment de « grande morosité collective[1] ». Les milieux intellectuels, ébranlés par les propos de l’ancien Premier ministre Jacques Parizeau sur le « vote ethnique », ont multiplié les colloques et les débats sur la question du nationalisme québécois[2]. « C’est dans le cadre précis…

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